Description
Traduite sur la version persane Abou Ali Mohammad Bal’Ami
D’après les manuscrits de Paris, Gotha, Londres et Canterbury par Hermann Zotenberg
Extrait du livre:
” 77. Arrivée du Prophète (paix et salut sur lui) et d’Abou-Bakr à Médine
On rapporte que, dans la première année de la Fuite, le premier chez qui le Prophète (paix et salut sur lui) se logea à Médine fut un homme nommé Kolthoum. D’autres prétendent que ce fut As’ad, fils de Zorâta, surnommé Abou-Omâma, appartenant à la tribu des Nadjidjâr, et l’un des douze qui avait prêté le premier serment de ‘Aqaba. As’ad, fils de Zorâra mourut, et les Banî-Nadjidjâr dirent à Mo’hammad (paix et salut sur lui) : «Ô Apôtre de Dieu (paix et salut sur lui), donne-nous un naquît. Le Prophète (paix et salut sur lui) répondit : désignez vous-même quelqu’un, car je suis un des vôtres, vous êtes mes oncles. Encore aujourd’hui, les Banî-Nadjidjâr se font gloire de cette parole. Mo’hammad (paix et salut sur lui) les appela ses oncles, parce que sa mère Âmina était la fille de wahb, qui avait épousé une femme des banî-Nadjidjâr de Médine. Lorsque Âmina reçut son fils, âgé de cinq ans, des mains de ‘Halîma, elle l’emmena à Médine, pour le présenter à ses oncles, les Banî-Nadjidjâr ; ensuite, en le ramenant à la Mecque, elle mourut, comme nous l’avons rapporté.
Lorsque le Prophète (paix et salut sur lui) vint à Médine, ‘Âïscha, qu’il avait épousée deux ans auparavant à la Mecque, avait neuf ans. Il ordonna à Abou-Bakr de faire venir sa famille à Médine. Abou Bakr fit parvenir à son fils ‘Abdallâh, à la Mecque, l’ordre d’amener à Médine sa mère et ses sœurs ‘Aïscha et Asmâ Dsât an-Natâqaîn, femme de Zobaîr, fils de ‘Awwâm. Quand Zobaîr arriva à Médine, sa femme Asmâ était enceinte, et ‘Abdallâh, fils de Zobaîr, naquit à Médine. Les juifs de Khaîbar prétendaient avoir jeté un sort sur tous les partisans de la religion de Mo’hammad (paix et salut sur lui), tant sur ceux qui étaient venus de la Mecque que sur ceux de Médine. Il ne leur naîtra pas d’enfants, avaient-ils dits, ni mâles, ni femelles ; et ils avaient fait dire aux habitants de la Mecque : soyez contents, nous avons enrayé la descendance de Mo’hammad (paix et salut sur lui) et de ses adhérents : quand il mourra, sa race sera éteinte. Les Mecquois en furent très heureux, tandis que les compagnons du Prophète (paix et salut sur lui), étant informés de cela, furent affligés. Mo’hammad (paix et salut sur lui) leur dit : Ne vous affligez pas car Dieu m’a donné la promesse que ma religion durera jusqu’au jour de la résurrection ; vous aurez des enfants et des descendants. Or, cette même année, naquit, parmi les réfugiés, ‘Abdallâh, fils de Zobaîr, ce que les musulmans firent valoir très haut ; car les paroles de Mo’hammad (paix et salut sur lui) furent justifiées parmi eux, tandis que les juifs reçurent un démenti. Dans cette même année, le Prophète (paix et salut sur lui) conduisit ‘Âïscha dans sa maison.
Âïscha a dit : il y a sept points par lesquels je me distingue de toutes les femmes du Prophète (paix et salut sur lui), et qui font ma gloire. C’est que, d’abord, Gabriel est venu trouver le Prophète (paix et salut sur lui) en empruntant ma figure. Ensuite, je n’avais que sept ans lorsque le Prophète (paix et salut sur lui) m’a épousée, et neuf ans lorsqu’il m’a conduite dans sa maison. Troisièmement, il a eu en moi une vierge, personne ne m’ayant possédée, tandis que toutes ses autres femmes avaient eu des époux avant lui. Quatrièmement, quand Gabriel venait lui apporter une révélation pendant qu’il était couché avec une de ses femmes, le Prophète (paix et salut sur lui) sortait, se purifiait en versant de l’eau sur sa tête et écoutait ensuite la parole de Dieu ; tandis…”
nombre de page: 1024
dimensions 24.7×17×5 cm
pois du livre : 1.475KG
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