Description
Si un homme avait exercé un métier pendant cinquante ans, il aurait certainement été un expert pour ce qui est de ses astuces et de ses secrets. Tel est donc Iblîs -sur lui la malédiction d’ALLAH-, depuis qu’il a été expulsé du paradis jusqu’à nos jours, il n’a d’autre occupation que d’égarer les gens, de les induire en erreur et de les rendre tristes et perdants dans ce monde et dans l’au-delà. Cette longue expérience lui a permis d’inventer tout un art dans l’égarement des gens.
L’homme ne peut, en revanche, être à l’abri de ses embûches et de ses stratagèmes que s’il est constant dans l’Imploration de l’aide d’ALLAH et dans l’accomplissement de ce qui attire Sa satisfaction. En effet, quand son cœur se réfugie auprès de Lui, se rapproche de lui dans le cadre de son activité et de son repos, cela donne réalité à son humilité. dans l’adoration qui est la première vertu dont doit se parer l’homme pour entrer sous la garantie [de ce verset] < Mes adorateurs, tu n’auras sur eux aucun pouvoir> (Coran, XVII, 65). Cette parole divine est celle qui met la barrière entre l’adorateur et les démons, barrière qui est l’un des signes qui permet d’atteindre la station de la servitude -maqâm al ‘ubûdiyya-, si le cœur s’imprègne de la servitude et de la consécration, l’homme devient l’un des rapprochés d’ALLAH et entre dans l’exception suivante: < à l’exception de Tes adorateurs consacrés> (Coran, Xv, 40) .
Ce livre nous montre la réalité des djinns, leurs astuces pour corrompre les cœurs et la manière de nous protéger, nous et nos foyers contre leurs maux. Qu’ALLAH nous guide sur la voie de la rectitude, nous facilite le savoir utile, la pratique saine et nous protège contre tout mal. Walhamdu Lillahi Rabbi L’ Âlamîn.
Extrait du livre :
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Les djinns font-ils du mal aux humains ?
Le shaykh Abû Bakr al Djazâ’irî a dit : « Certes les djinns nuisent aux humains, c’est une réalité incontestable, réalité affirmée par les preuves relevant de la tradition –sam’î- et les preuves matérielles. De même la raison ne le juge pas impossible, au contraire, elle le conçoit et le confirme. S’il n’y avait pas les anges accompagnateurs à qui Allah a donné la charge de protéger (l’homme), personne ne serait à l’abri des agressions des djinns et des démons, car nous sommes incapables de les voir. Ils réussissent à nous faire du mal également parce qu’ils sont capables de se déplacer très vite et parce qu’ils sont tellement subtils qu’on ne peut pas se rendre compte de leur présence. »
Il n’y a donc aucun doute que certains djinns font du mal à certaines personnes, du fait que ceux-ci leur ont fait du mal, sans le savoir, en leur versant dessus de l’eau chaude, en leur urinant dessus, ou en occupant une de leurs demeures, ainsi ils se vengent et leur nuisent.
Il se peut aussi qu’ils leur nuisent injustement et sans raison valable, à l’instar des humains entre eux ; l’homme peut faire du mal à son frère pour une raison valable et, des fois, il le fait injustement, comme on le constate chez les gens quand leur prime nature se corrompt et quand leur foi, leur volonté (de faire le bien) et leur raison faiblissent.
Et la scène qui a eu lieu entre le jeune ansarite et le serpent, comme c’est mentionné dans le hadith précité rapporté par Muslim, va dans ce sens ; quand le jeune homme a transpercé le djinn qui avait revêtu l’apparence d’un serpent, ce dernier n’est mort qu’après s’être vengé de lui et l’a tué sur le coup, au point qu’Abû Sa’îd al Khudrî a dit : « on ne sait pas qui des deux est mort le premier : est-ce le serpent ou le jeune homme ? »
En cela le shaykh al Djazâ’irî raconte un événement qu’il a vécu et dont il fut marqué, il raconte : « Quand nous étions petits, ma sœur ainée « Sa’diyya » et moi, avions l’habitude d’escalader un dattier qui se trouvait dans notre maison. Une fois sur le toit, nous tirions vers nous une corde attachée à l’un des rameaux de l’arbre pour accéder aux grappes de dattes. Un jour ma sœur Sa’diyya tira la corde, mais elle faiblit devant le rameau qui la traîna, elle fit une chute et tomba par terre sur l’un des djinns. Peut être que par sa chute elle lui fit beaucoup de mal. Il s’est alors vengé, en venant deux à trois fois par semaine l’étouffer durant son sommeil.”
information complète:
nombre de page:320
couleur de page: beige
dimensions: 23×16×2 cm
pois du livre: 0.500 KG
prix d’envoie: 6 €
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