Description
Quelques voyageurs, officiels, marins ou encore captifs, ont relatés leurs séjours au Maroc. Mais , les relations de voyage des XVI, XVIIème et XVIIIème siècles, lorsqu’elles ont pour objet l’Orient et les côtes barbaresques, sont caractérisées par cette naïveté, ces interprétations hasardeuses – et les préjugés de l’époque – qui ont façonné les stéréotypes de l’orientalisme, et qui mêlent réalité et fiction au point où l’intérêt des écrits se fait plus littéraire qu’historique.
Louis Chénier se pose comme une exception. Lorsqu’il aborde le Maroc, l’homme a déjà vécu l’Orient dans ce qu’il a de plus fastueux : ses vingt-deux années passées dans la Constantinople ottomane le dédouanent de toute fascination orientaliste.
Et c’est là la particularité de son rapport au Maroc : il décrit un pays qui ne le fascine pas, et c’est peu dire, d’où paradoxalement l’intérêt de son apport; il le fait tout de même avec une rigueur d’encyclopédiste. C’est un observateur scrupuleux, ne cherchant ni à plaire ni à ornementer. Il rapporte, décrit, expose avec calme et sobriété, le plus souvent, et fait appel à toutes les ressources de son érudition pour expliciter ce qu’il rapporte. Il réussit ainsi à produire, en 1787, l’ouvrage le plus complet jusqu’alors sur le Maroc.
information du livre:
nombre de pages 238
couleur de page: beige
Dimension: 24x16x2cm
pois du livre: 0.392 kg
prix d’envoie : 4 €
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